Il y a de tout dans le congélateur d’Arthurt Boyt, dans sa petite maison de Bodmin Moor en Angleterre : du chevreuil, de la bécasse, des éperviers, un putois, et même un bébé hérisson ! Mais Arthurt Boyt n’est pas un chasseur. Ces animaux, il les a ramassés sur le bord de la route... et les a ensuite congelés pour en faire ses repas.
La première fois qu’Arthurt Boyt a mangé un animal écrasé, c’était à 20 ans. Il avait trouvé un faisan mort sur la chaussée, et sa mère l’avait ensuite cuisiné pour lui. Depuis lors, ce grand-père, aujourd’hui âgé de 74 ans, ne s’est plus nourri que de cette façon. Dès qu’il est en voiture, il guette les cadavres sur la route, et les ramène chez lui.
« Un jour, j’ai mangé un putois que quelqu’un d’autre avait ramassé. Il était explosé et sentait plutôt mauvais », a raconté le Britannique à Vice. « Quand j’ai coupé sa chair, elle était verte, mais j’ai persévéré et je l’ai fait mijoter. La maison sentait comme un vieil hôpital psychiatrique, mais qu’est-ce que c’était bon ! »
Même si la plupart des gens le prennent pour un fou, Arthurt Boyt a trouvé l’amour, et sa femme accepte sans broncher ses préférences culinaires hors-normes... même si elle ne les adopte pas elle-même : elle est végétarienne.
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